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aderfp633



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MessagePosté le: Mer Sep 04, 2013 3:26 am    Sujet du message: Télévision - Brasse-camarades Répondre en citant

Télévision - Brasse-camarades
La chaîne V relance le talk-show de fin de soirée. Télé-Québec ajoute un magazine socioculturel à sa grille. TVA rajeunit son émission de télé-entrevues. Pénélope est déjà assurée d’une troisième saison. Le divertissement-débat reprend des forces, encore une fois…La télé invente rarement : elle manipule, elle rénove, elle transforme, elle adapte. Le dernier grand genre dominant, la téléréalité, a germé dans les années 1970 avant d’exploser dans tous les sens au cours des deux dernières décennies. La fiction a connu deux ou trois âges d’or,longchamp sale, avant le nouveau sommet actuel. Le talk-show connaît aussi des vagues de renouveau et de popularité intermittentes depuis son invention tout de suite après le big-bang télévisuel originel.Ça parle et ça jase depuis longtemps. Radio-Canada importe et adapte le modèle américain dès le début des années soixante. L’émission de trente minutes Les couche-tard est diffusée après La soirée du hockey. Le journaliste Roger Beaulu lui donne un semblant de sérieux. Le fantaisiste Jacques Normand multiplie les frasques. Et Vic Vogel dirige l’orchestre.Appelez-moi Lise marque par ses audaces (le concours du plus bel homme…) entre 1972 et 1975, un peu comme Julie Snyder vingt ans plus tard avec son Poing J. Michel Jasmin et Jean-Pierre Coallier (Ad Lib) ont aussi connu des heures de gloire dans ce genre très difficile où le show repose en bonne partie sur la personnalité de l’animateur, comme l’a prouvé encore France Beaudoin et son héritière télévisuelle, Pénélope McQuade.Les échecs s’accumulent aussi dans les poubelles de l’histoire des écrans. L’insubmersible Véronique Cloutier a touché le fond avec Véro en 2005-2006.Qui se rappelle que Guy A. Lepage, maintenant aux commandes de Tout le monde en parle, à sa dixième saison, a animé Besoin d’amour pendant une seule saison en 1995 ? Devine qui vient ce soir ? n’a récolté que les caricatures de l’animateur Josélito Michaud, dont celle, assassine de Marc Labrèche qui va lui-même triompher pendant deux courtes saisons avec Le grand blond avec un show sournois, présenté à TVA au tournant du siècle.Dominique Chalout agissait comme productrice. La même Mme Chalout devenue directrice des programmes de Télé-Québec qui ose maintenant programmer Deux hommes en or. Tout se transforme et tout se tient.Le nouveau show est l’un des plus attendus de la rentrée. Il s’appuie sur deux grosses bêtes à médias, Patrick Lagacé, ex-franc-tireur, chroniqueur au sommet de La Presse, et l’animateur qui monte Jean-Philippe Wauthier, qui a fait ses classes à la Première chaîne.« Quand on a pensé à cette émission, il n’y avait plus d’émission de rencontres, le soir, à la télé, explique le jeune Wauthier. On pensait que ce serait facile de se démarquer. On a eu à peine le temps d’en parler qu’on s’est retrouvés avec des concurrents. Tant mieux, parce que ça manquait. Pat et moi, nous sommes des fans du show de Stephen Colbert, qui a renouvelé le genre. Je regarde aussi Bill Maher depuis des années. »Techniquement, selon les subventions et les précisions du coanimateur, il s’agit bel et bien d’un magazine socioculturel et non d’un talk-show. Oui, mais ça parle, ça jase, ça pose des questions, ça répond et, finalement, il y a bien moyen de forcer cette exception dans la règle générale d’ailleurs très large, de plus en plus impure et éclatée, où se côtoient encore Les francs-tireurs (avec Benoît Dutrizac en remplacement de P. Lagacé) et Ça finit bien la semaine (avec deux nouveaux pilotes, Julie Bélanger et José Godet).L’accueilEn France, dans le jargon professionnel, on désigne comme « émissions d’accueil » celles qui « ouvrent grands les bras aux téléspectateurs, avec, à la clé, la promesse de les informer et de les distraire », comme le résumait récemment Le Monde. Le modèle exige de l’humour, de la satire et des sketchs, avec l’impertinence comme liant. Tout ce que promet En mode Salvail, une nouvelle proposition de l’automne à V que le grand meneur Éric Salvail assume pleinement comme talk-show.« C’est un genre qui me plaît beaucoup, dit la self-made-star, qui a commencé comme animateur de foule pour les émissions de Julie Snyder. Je suis moi-même un maniaque de télévision et j’ai toujours été attiré par les talk-shows de fin de soirée. J’aime le côté ludique de ces émissions. J’aime les entrevues de toutes sortes avec les personnalités. J’aime la liberté qu’offre ce genre à l’animateur. C’est là que sa personnalité, sa couleur, ses goûts se révèlent le mieux. »Wauthier et Salvail ont plusieurs points en commun. On a là deux superbes bêtes à médias, vives et drôles, avec un sens de la réplique d’humoristes, un goût pour la représentation, les beaux complets ceintrés et un je-ne-sais-quoi de showy, comme disent les Anglos, pour ne pas dire tapageur ; surtout M. Salvail, qui semble branché sur le 220. Show time !« J’ai animé des galas, des jeux, mais un talk-show, franchement, c’est une occasion rare que je devais saisir », dit le sympathique survolté, débauché à TVA par le proprio de V, Maxime Rémillard lui-même. « C’est un genre qui coûte cher et qui n’est pas subventionné. Ça prend un diffuseur audacieux pour se lancer dans ce qui est aussi, à mes yeux, un investissement dans notre culture. La réaction des milieux culturels a été immédiatement positive à l’annonce de ce nouveau talk-show parce qu’il ne reste plus tant de places où les artistes peuvent performer et vendre leurs produits, un disque, un spectacle, un livre. »Le genre a ses exigences, ses invariants, ses clichés rassurants. Il faut souvent un pupitre avec les entrées à gauche ou à droite devant un public attentif. Il faut un orchestre et un chef déluré. Il faut des sketchs, des numéros et des vedettes à profusion. Le talk-show distille aussi la confidence, le rire et l’ironie.Deux hommes en or, qui opte pour le plateau devant public, a finalement décidé d’inclure des reportages, faits par des jeunes et des personnalités, entre les segments d’entrevue. En mode Salvail s’installe dans L’Astral, en plein coeur du Quartier des spectacles, où il recevra deux invités par soir, avec son orchestre, dans une salle pleine. La routine habituelle, quoi !« Je suis très heureux d’avoir une marquise devant l’immeuble, dit-il. Il y a quelque chose de très traditionnel que j’aime beaucoup dans cette formule. Au fond, le talk-show ne se renouvelle pas tant que ça. Il faut respecter la base et, à la base, c’est une rencontre entre deux individus. »Jean-Philippe Wauthier n’en pense pas moins en parlant de la redécouverte de la parole par un média visuel. « On sent que le mouvement ramène à la simplicité », dit-il en citant cette fois l’émission du comédien Alec Baldwin Here’s the Thing diffusée par la radio publique WNYC depuis 2011. « Baldwin rencontre une personnalité forte et ils parlent, c’est tout. C’est super bon. C’est certain que je voudrais faire ça ici à la radio. Seulement, ici, je ne sais pas pourquoi, c’est toujours long d’imposer des idées, même les plus simples… »***À surveillerÉcole à l’examen. Après le bilan du système de santé,longchamp le pliage, Claire Lamarche propose un bulletin de l’école québécoise à la réputation à peine plus enviable. La série de 12 épisodes, en mode objectif et positif, est également présentée par Télé-Québec.La vie parfaite. Les histoires familiales demeurent une spécialité et une obsession de la télé québécoise. Radio-Canada, qui diffuse déjà Les Parent, en rajoute avec ce projet alléchant (sur papier) traçant le portrait d’une famille plongée dans un petit cauchemar climatisé de banlieue sur fond de surconsommation et d’hyperactivité.Projet-M. On dirait un dérivé d’Event Horizon, ou même de Solaris (osons, osons…), en tout cas d’une de ces histoires de vaisseaux fantômes intersidéraux. Ici, à ztélé, cette websérie suit des astronautes (dont Jean-Nicolas Verreault et Julie Perreault) perdus dans l’espace, à bord d’une station spatiale, sans contact avec la Terre.Des histoires de vie. L’émission réalise un fantasme de journalisme sur l’idée toute simple qu’au fond, des bonnes histoires, il en traîne partout. La version française de la docuréalité canadienne, présentée à Moi Cie, récolte des récits exemplaires où il est question d’amour, de haine, de trahison et de pardon, à partir d’un canapé trimballé dans les rues de Toronto.Brian Mulroney. Arrivé au pouvoir il y a 30 ans, le premier ministre progressiste-conservateur l’a quitté dix années plus tard, non sans avoir transformé le pays. Radio-Canada propose de faire le bilan de cette décennie Mulroney le vendredi à 21 h, à compter du 13 septembre, et on promet des scoops. Suivra ensuite, en octobre, Après tout, c’est vendredi !, avec Anne-Marie Dussault, en mode solution autour des grands problèmes de nos sociétés.
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